Lorsqu'Adrienne de Cardoville entra dans le salon où l'attendait Agricol, elle était mise avec une extrême et élégante simplicité : une robe de casimir gros bleu, à corsage juste, brodée sur le devant en lacets de soie noire, selon la mode d'alors, dessinait sa taille de nymphe et sa poitrine arrondie; un petit col de batiste uni et carré se rabattait sur un large ruban écossais noué en rosette, qui lui servait de cravate; sa magnifique chevelure dorée encadrait sa blanche figure d'une incroyable profusion de longs et légers tirebouchons qui atteignaient presque son corsage.
Mme Grivois se rendit aussitôt auprès de la princesse de Saint-Dizier.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel. » Cet extrait fait partie de la partie intitulée « L'Hôtel de Saint-Dizier » et du second volume du roman. Chapitre XIX est intitulé : « L'Entretien. » Remarque de clôture : « Fin du deuxième volume. » & « (Le premier chapitre du troisième volume à mardi prochain.) »