En entrant dans la rue Saint-Gervais par la rue Doré (au Marais) on se trouvait, à l'époque de ce récit, en face d'un mur d'une hauteur énorme, aux pierres noires et vermiculées par les années; ce mur, se prolongeant dans presque toute la longueur de cette rue solitaire, servait de contrefait à une terrasse ombragée d'arbres centenaires ainsi plantés à plus de quarante pieds au-dessus du pavé; à travers leurs épais branchages apparaissaient le fronton de pierres, le toît aigu et les grandes cheminées de brique d'une antique maison, dont l'entrée était située rue Saint-François, n° 3, non loin de l'angle de la rue Saint-Gervais.
En effet, les sept ouvertures rondes, disposées en forme de croix autrefois pratiquées dans les plaques de plomb qui recouvraient les croisées du belvéder, étincelèrent en sept points lumineux, comme si quequ'un fût monté intérieusement au faîte de la maison murée.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel. » Cet extrait fait partie de la partie intitulée « Le Treize février » et du cinquième volume du roman (introduit comme étant le quatrième volume, mais le Constitutionnel se corrige le 22 23 novembre 1845). Chapitre XVII est intitulé : « La Maison de la rue Saint-François. » Remarque de clôture : « (Le 18e chapitre à demain.) »