Lazarille de Tormès - Feuilleton 3

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Date du feuilleton: 
10 octobre 1836
Première phrase du feuilleton: 

Je fus obligé de faire contre fortune bon coeur, et peu à peu, avec l'aide des bonnes gens, j'arrivai dans cette célèbre ville de Tolède, où, par la grâce de Dieu, ma blessure se ferma en une quinzaine de jours.

Dernière phrase du feuilleton: 

Voilà de quelle manière mon pauvre troisième maître m'abandonna; d'où je finis de connaître toute la perversité de mon étoile, car elle signalait si bien au puissance contre moi et faisait mes affaires si au rebours que tandis que les valets ont coutume de quitter leurs maîtres, pour moi c'était le maître qui quittait le valet.

Remarques: 

Récit publié dans le rez-de-chaussée. Remarque d'ouverture : « Le chapitre suivant du Lazarille de Tormès est l'un des plus piquants de l'ouvrage original, de ce monde primitif, d'où est sortie, selon quelques-uns, l'idée première de notre Gil Blas. Outre d'excellents traits de comédie qui appartiennent à tous les temps, ce chapitre renderme des détails très curieux sur la petite noblesse espagnole de ce temps-là. Misère et vanité, tels étaient déjà les caractères distinctifs de l'hidalgo. » Titre du chapitre: « Comment Lazarille se mit au service d'un écuyer, et des aventures qu'il eut avec lui ». Pas de remarque de clôture.