Amab, demeuré seul, ne songea point à comprendre le nouveau sentiment don’t il était agité.
Or M. Villon avait raison pour M. et Mme Thoré lorsqu'il disait qu'il ne fallait plus compter sur M. Amab, qu'il ne viendrait pas; que c'était un homme fort indifférent aux chagrins de la famille Thoré; que, dans tous les cas, il ne fallait pas beaucoup espérer d'une intervention qui peut-être protégerait encore plus la coupable que la victime, et mille autres paroles qui eussent fini par éclater le cœur de Julie, si tout à coup on n'eût entendu le pas d'un cheval s'arrêter à la porte de la rue, et si presque aussitôt Amab n'eût paru.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre XVIII est intitulé « Excuses, projets d'amour ». Le chapitre XIX est intitulé « Informations ». Remarque de clôture : « (La suite à demain) ».