Oeuvre:
Date du feuilleton:
15 décembre 1840
Première phrase du feuilleton:
C'était en 1831. - A Marseille habitait un banquier appelé Granville; depuis un an environ il avait épousé une jeune fille de vingt ans à peine; mais sur ce visage si jeune se voyait déjà comme une teinte mélancolique; - ses joues n'avaient déjà plus la couleur rosée des jeunes filles de son âge; ses yeux d'un bleu transparent avaient une expression de douceur et d'aménité qu'il est impossible de définir; quand elle les levait au ciel, on eût cru voir l'image d'une sainte en prière.
Dernière phrase du feuilleton:
M. Granville frappa en souriant sur les deux joues de Louisa; et après l'avoir embrassée, il entra dans son cabinet.
Remarques:
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».