L’intervention de la Voisin était la seule chose qui pût lutter avec avantage contre l’opiniâtreté gigantesque de la petite Mme Talon; mais il fallait qu’elle y crût.
Que si maintenant quelque jeune provincial, ignorant la susceptibilité excessive de ce sentiment tout féminin, que nous nommerons la pudeur de la vanité, s’étonnait du silence obstiné de Mme Talon (quoique motivé déjà suffisamment par la terrible menace de la Voisin) et du second motif que nous lui avons assigné, pour toute réponse, nous le prierons d’attendre quelque temps encore : en vivant, il apprendra qu’il y a certains secrets dont nous rions, et qu’une femme ne revélera jamais, dû un homme en mourir.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque de clôture : « FIN. »