Amélie commença d'une voix qui avait pris presqu'à son insu une expression de tristesse infinie : - Tu me demandes compte d'impressions que je ne puis analyser, que je sais à peine comprendre. Je te le répète, j'étais un enfant quand tu m'as quittée, j'ai grandi, je suis femme maintenant, - j'ai appris la vie…
- Ces souvenirs et ses impressions, que bien des larmes cependant avait effacées, ne lui rappelaient que des joies sans tristesses, des espérances sans craintes. - Amélie souffrait; - voilà ce dont elle était bien certaine; mais cette souffrance était un mystère pour elle aussi bien que pour sa sœur.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».