La comtesse de Thourval prit la lettre : - Tiens, Amélie, dit-elle, voici des nouvelles de M. de Renneval. - Il est aimable d'avoir pensé à nous écrire. Puis elle ajouta en souriant et en s'efforçant de donner à sa voix un ton sérieux. - Prenez cette lettre, mademoiselle de Senneville, c'est votre bien : car si elle m'est adressée, c'est à vous qu'elle est écrite. - Lis-la pendant que je vais serrer les mouchoirs.
Elle ouvrit la porte, et s'arrêta malgré elle sur le seuil, contemplant avec une douloureuse immobilité cette pauvre victime ainsi flétrie; puis, sans la quitter du regard, elle s'avança lentement et s'agenouilla, laissant tomber son front sur les pieds de sa sœur, qu'elle couvrit de larmes de de baisers.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».