Si vous avez jamais été à Sceaux et que vous ayez dépassé les restes du parc où l'on donne encore ces bals champêtres qui furent si célèbres il y a vingt-cinq ans dans les fastes de aventures amoureuses, si vous avez essayé de gagner les bois de Verrières et que vous ayez pris la route des Noyers, vous avez dû remarquer à droite du chemin et à peu de distance de la ville (J'avais écrit village! ô Sceaux, tu ne l'eusses pas pardonné au journal le Siècle), vous avez dû remarquer, dis-je, une petite maison, bâtie à l'italienne; vous savez, à l'italienne des environs de Paris : deux marches faisant perron, à droite et à gauche deux œils-de-bœuf, aérant, l'un une cuisine trop fraîche, l'autre une cave qui ne l'est pas assez.
Enfin, grâce à l'espérance qui accompagne si fidèlement la jeunesse, Sophie eût été très heureuse si elle avait pu toucher à son piano sans penser à Jules, et s'il n'avait passé dans la tête de M. Monot une idée que Vertumi avait trouvée admirable, et dans l'exécution de laquelle il aidait son maître avec un ardeur dont les motifs se montreront en temps et lieu, car il est nécessaire de commencer l'action de notre drame, maintenant que nous en avons fait connaître les personnages.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».