Rien n'eût produit un contraste plus saisissant que la présence de cette jeune fille, éclairée à la Rembrandt, au milieu de cet intérieur sombre, triste et misérable; la lumière tombant d'aplomb sur son visage légèrement incliné, glissait sur son front pur, que décoraient deux beaux sourcils d'un noir de jais, et faisait ressortir les lignes correctes de sa physionomie.
La conversation fut interrompue par une exclamation d'Edouard de Salviac, qui s'était éloigné un peu des interlocuteurs par discrétion; il avait jeté machinalement un regard sur le dessin de la jeune fille, et il n'avait pu retenir un cri d'admiration.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Aucune indication de chapitre. Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».