Sans se préoccuper de la démonstration hostile de quelques mutins contre sa maison, attaques auxquelles la demeure d'un magistrat était souvent exposée dans ces temps d'émeute populaire; avant de s'informer du motif de l'invasion soudaine des archers dans la cour de son logis, Honoré Fauvel, que nul événement ne pouvait surprendre, que nul péril n'intimidait, reprit tout à coup le calme sévère qui lui était habituel, et, d'une voix grave, mais qui ne trahissait plus rien de l'emportement auquel il s'était livré tout à l'heure, il ordonna à Mauricette de monter chez elle et de s'y enfermer.
Que je te trouve à l'arrivée, et je n'aurai plus rien à craindre, et je ne pleurerai plus que de joie.
Mauricette Fauvel
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque de clôture : « (La suite à demain) ».