Les convives de M. Duriveau avaient traversé une galerie remplie d'armures anciennes et d'armes précieuses (construite parallèlement à la galerie de tableaux), pour se rendre dans la salle à manger, aux boiseries blanches, rechaussées de moulures dorées, et ornée de beaux tableaux de chasse de différentes époques.
La figure de Martin reprit bientôt son impassibilité habituelle, et il eut assez d'empire sur lui-même pour surmonter ses nouvelles angoisses en voyant le comte continuer sa conversation en s'accoudant sur le rebord de la fenêtre ouverte, au-dessous de laquelle s'étendait l'épais massif où était embusqué le braconnier.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Cet extrait contient les pages 69-72 du roman et fait partie de l’Introduction (Deuxième partie). Chapitre I est intitulé : « Le Jardin d'hiver. »