- Tu ne sais pas? quand papa viendra me chercher, il faudra qu'il emmène aussi Bamboche, puisqu'ici on est tant méchant pour lui…
Il n'y avait pas dans cette réflexion la moindre jalousie de ma part, car, malgré les érotiques confidences de Bamboche, mon cœur n'avait pas encore parlé; mais j'éprouvais une vague inquiétude pour l'avenir de Basquine; enfin, ces mots de petit mari et de petite femme, me rappelant involontairement les amours de Bamboche et de la mère Major, j'éprouvai de nouveau, et plus violent encore, ce brisement de cœur dont j'avais souffert en conduisant Bamboche à se première entrevue avec Basquine.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Cet extrait contient les pages 169-172 du roman et fait partie de « Mémoires de Martin. » (Première partie). Suite du Chapitre XVII. Remarque de clôture : « Fin de la première partie des Mémoires de Martin. »