La figure pâle et creuse de Bamboche, coiffée d'un mauvais bonnet grec qui laissait échapper ses longs cheveux noirs, hérissés, sa blouse en lambeaux, sa taille robuste et élevée pour son âge, ce qu'il y avait de rude dans sa physionomie déterminée, devaient rendre notre apparition assez effrayante, car j'étais vêtu aussi misérablement que mon compagnon, et les vêtemens de Basquine n'étaient pas moins délabrés que les nôtres.
Et la nuit étant tout-à-fait venue, nous nous enfonçâmes au plus profond de la forêt.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Cet extrait contient les pages 201-204 du roman et fait partie de « Mémoires de Martin » (Deuxième partie). Chapitre VIII est intitulé : « Les Petits riches. »