Pour comprendre cet événement qui vînt brusquement troubler Basquine au milieu de son rôle, quelques mots sur la marche de la scène sont indispensables, scène puérile, mais si l'on veut, mais dont Basquine savait tirer des effets saisissans.
Et ces fautes! conséquences presque forcées de la misère et de l'abandon, ces fautes ne devaient-elles pas être aussi oubliées, pardonnées par votre paternelle miséricorde et votre justice, ô mon Dieu!... car tout n'était pas flétri, tout n'était pas mort dans l'ame de ceux qui, après avoir failli, étaient encore capables de ressentir si religieusement les célestes enivremens de l'amitié.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Cet extrait contient les pages 317-320 du roman et fait partie de « Mémoires de Martin » (Troisième partie). Chapitre XVI est intitulé : « Basquine. »