Après avoir quitté Bamboche, reprit Basquine, - je m'éloignai de Paris de crainte de le rencontrer et de céder à de nouvelles instances, je continuai de chanter dans les cafés des villes où je passais.
- Je voudrais mieux récompenser tes soins, ton zèle et ta délicatesse, car… jamais, pauvre garçon… tu n'as osé me demander un argent qui t'était bien nécessaire sans doute ;.. si je ne t'en ai pas donné plutôt, c'est que… tout bonnement, je n'en avais pas… le trimestre de ma petite pension n'était pas encore échu, mais il le sera demain.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Cet extrait contient les pages 337-340 du roman et fait partie de « Mémoires de Martin » (Troisième partie). Chapitre XXI est intitulé : « Les Adieux. »