Tout à coup ma cousine releva son charmant visage inondé de larmes. Je la considérai attentivement. Pour la première fois, je m'aperçus de ce que je n'avais peut-être pas su remarquer jusqu'alors, c'est que ses yeux, quoique baignés de larmes, n'étaient ni rouges ni gonflés; ils paraissaient peut-être même plus brillans encore sous les larmes limpides qui coulaient doucement, je dirais presque coquettement, si je les comparais aux sanglots amers et convulsifs de la véritable douleur.
Le soir même de cette scène, il déclara à sa mère qu'ils iraient habiter une maison voisine alors en vente. La séparation fut résolue et convenue. Au moment même où M. Sécherin venait m'apprendre cette triste nouvelle, j'entendis un bruit de chevaux dans la cour, je courus à la fenêtre : c'était mon mari, c'était Gontran.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre de l'ouvrage : « Mémoires d'une jeune femme. ». Le chapitre XXIII est intitulé « La femme et la belle-mère. ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».