Les réflexions que je fis ensuite de cette triste conversation avec mon mari ne furent pas stériles; je pensai que peut-être le manque d'une occupation attachante, sérieuse me rendait si susceptible, si impressionnable. Je renonçai pour jamais et avec des larmes amères, je l'avoue, à cette conviction que mon amour pouvait être la seule, la constante occupation de ma vie.
Ceci bien entendu, je vous quitte; je vais voir comment mes chiens d'arrêt ont mangé, car j'ai fait une chasse rude aujourd'hui. Et M. de Lancry me laissa seule.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre de l'ouvrage : « Mémoires d'une jeune femme. ». Le chapitre XXVII est intitulé « Une bonne œuvre. ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».