La lecture de cette lettre produisit sur moi un effet décisif. Sauf en ce qui concernait la question d'intérêt relative à l'acquisition de Maran, Mme de Richeville ne faisait pourtant que résumer la correspondance qu'elle avait entretenue avec moi depuis deux ans; mais les larmes me vinrent aux yeux en lisant le dernier passage de sa lettre dans lequel elle semblait insister sur l'espèce de réhabilitation qu'elle devait à son changement de conduite, afin de me bien convaincre qu'elle était digne du rôle presque maternel qu'elle s'offrait à remplir auprès de moi.
Je ne pus réprimer un mouvement d'indignation profonde en songeant que mon mari était perdu pour moi, que mon enfant était mort, que ma vie était brisée, qu'une pieuse femme et son généreux fils voyaient leurs relations, autrefois si tendres, à jamais aigries, parce qu'Ursule m'avait haïe et enviée.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre de l'ouvrage : « Mémoires d'une jeune femme. ». Remarque d'ouverture : « Quatrième et dernière partie. ». Le chapitre II est intitulé « Rouvray. ».
Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».