Je n'ai pas parlé de ma vie intérieure pendant cette période; les funestes communications de M. Lugarto avaient complètement cessé. Je m'étais familiarisée avec mes premières craintes : Blondeau couchait dans ma chambre. Comme je mangeais fort peu et que je redoutais toujours quelque trahison, elle préparait elle-même mes repas avec des précautions infinies.
- Les médecins ? - ajouta-t-il avec ce sourire convulsif et cet air égaré qui m'effrayait, - les médecins… n'ont pas dit comme ma mère : C'est une comédie ! !...Eux ! !...ils ont dit… C'est une femmet morte… Alors j'ai crié à ma mère… Eh bien ! vous voilà contente !... Vous entendez.. C'est une femme morte… Ah !... Nous voici arrivés… C'est ici ! - s'écria-t-il. La voiture s'arrêta. M. Sécherin descendit précipitamment; je le suivis en hâte.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre de l'ouvrage : « Mémoires d'une jeune femme. ». Remarque d'ouverture : « Quatrième et dernière partie. ». Le chapitre XXV est intitulé « Un Mariage. ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».