Vers le milieu du mois d'octobre 1829, M. Simon Babylas Latournelle, un notaire, montait du Havre à Ingouville, bras dessus bras dessous avec son fils, et accompagné de sa femme, près de laquelle allait, comme un page, le premier clerc de l'étude, un petit bossu nommé Jean Butscha.
Les événemens qui nous paraissent dramatiques ne sont que les sujets que notre âme convertit en tragédie ou en comédie, au gré de notre caractère.
Publié dans la rubrique : « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait est intitulé « A une Etrangère. » Dédicace : « Fille d’une terre esclave, ange par l’amour, démon par la fantaisie, enfant par la foi, vieillard par l’expérience, homme par le cerveau, femme par le cœur, géant par l’espérance, mère par la douleur et poète par tes rêves; à toi, qui es encore la Beauté, cet ouvrage où ton amour et ta fantaisie, ta foi, ton expérience, ta douleur, ton espoir et tes rêves sont comme les chaînes qui soutiennent une trame moins brillante que la poésie de ta pensée, que le poëme gardé dans ton âme, semblable à l'hymne d'un langage perdu dont les caractères irritent la curiosité des savans.» Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »