Ce fut par une belle soirée de juillet, que, revenant dans son yacht, à Saint-Pétersbourg, d'une de ses maisons de plaisance située sur le golfe de Cronstadt, la princesse Newerowskine s'aperçut pour la première fois du changement opéré dans la physionomie, dans le maintien de l'un des mougicks de ce domaine, qu'elle avait attaché depuis peu à sa personne.
Une heure après, livrée aux soins de ses femmes, doucement elle s'endormait sous les rideaux en gaze d'argent se son alcôve, à la lueur égale et pure d'une veilleuse d'albâtre cachée dans un coin de la chambre; tandis que, par l'ordre du colonel, tout un banc de rameurs de la gondole expiait sous le knout son imprudence ou sa maladresse, causes de cet accident.
Publié au rez-de-chaussée du journal. Chapitre I - Le Retour; Chapitre II - Le Rêve; Chapitre III - Le Réveil; Chapitre IV - L'Accident. Remarque de clôture : « (La suite à un prochain numéro.) »