Nous avons présenté le tableau de la toilette des condamnés dans toute son effroyable vérité, parce qu'il nous semble qu'il ressort de cette peinture de puissans argumens :
Contre la peine de mort;
Contre la manière dont cette peine est appliquée;
Contre l'effet qu'on en attend comme exemple donné aux populations.
Le Chourineur avait oublié qu'on était au lendemain de la Mi-Carême; aussi fut-il étrangement surpris du spectacle à la fois bizarre et hideux qui s'offrit à sa vue lorsqu'il eut parcouru une partie du boulevard extérieur qu'il suivait pour se rendre à la barrière de Charenton.
Publié dans la rubrique : « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait fait partie de la « Huitième et dernière partie » du roman. Le chapitre XX est intitulé « Martial et le Chourineur. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »