Je ne saurais vous dire, mon ami, combien je fus à la fois heureux et peiné de la paternelle cordialité du grand-duc; la confiance qu'il me témoignait, l'affectueuse bonté avec laquelle il avait engagé sa fille et moi à substituer aux formules de l'étiquette ces appellations de famille d'une intimité si douce, tout me pénétrait de reconnaissance; je me reprochais d'autant plus amèrement le charme fatal d'un amour qui ne devait ni ne pouvait être agréé par le prince.
Maintenant nous conduirons le lecteur au palais de Gérolstein habité par Fleur-de-Marie depuis son retour de France.
Publié dans la rubrique : « Feuilleton du Journal des débats. » Cet extrait fait partie de l'Épilogue du roman, qui est de nature épistolaire et est intitulé « Gérolstein. » Lettre du « prince Henri d'Herkaüsen-Oldenzaal au comte Maximilien Kaminetz. » Remarque de clôture : « (La suite à mercredi.) »