Quelques jours après les funérailles de Mme de Beaumesnil, M. de Maillefort, sortant du douloureux accablement où l'avait plongé la mort de la comtesse, et songeant à l'exécution des dernières volontés de cette malheureuse femme au sujet de l'orpheline, sentit toute la difficulté de la mission dont il s'était chargé.
- Où diable la discrétion va-t-elle se nicher? - dit M. de Maillefort en quittant Mme Barbançon, désespérant avec raison de rien obtenir de la digne ménagère, et voyant avec douleur la vanité de ses premières recherches au sujet de la fille naturelle de Mme de Beaumesnil.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » Ce roman représente la première partie des Sept péchés capitaux, ensemble de romans par Eugène Sue. Cet extrait fait partie d’une section du roman intitulée « La Duchesse. » (Premier volume). Remarque de clôture : « (Le 13e chapitre à demain.) »