Toi qui procures de délicieux rêves au public avec tes fantaisies, mon cher Nathan, je vais te faire rêver avec du vrai.
D'ailleurs, l'historien ne doit jamais oublier que sa mission est de faire à chacun sa part, le malheureux et le riche sont égaux devant sa plume; pour lui le paysan a la grandeur de ses misères, comme le riche a la petitesse de ses ridicules; enfin, le riche a des passions, le paysan n'a que des besoins, le paysan est donc doublement pauvre; et si, politiquement, ses agressions doivent être impitoyablement réprimés, humainement et religieusement, il est sacré.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse. » Dédicace: « A MONSIEUR P.-S.-D. Gavault. ». Début de la première partie intitulée « Qui terre a, guerre a ». Le chapitre I est intitulé « Le Château ». Page 1: Lettre intitulée « A M. Nathan » se terminant à la page 4. Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».