- Depuis mon retour, je surprenais quelquefois les regards de mon père fixés sur moi avec une expression de tendresse, que sa manière d'être habituelle me rendait inexplicable : il ne s'était jamais occupé de moi, ni de mon éducation, et, d'ailleurs, de quoi que ce soit dans sa maison, où il était la personne qu'on y rencontrait le moins souvent. Plus tard j'en ai connu la raison.
- Du reste, la grande perte ne fut pas réparée. Mon écrin eût été remplacé… mon anneau… mon mari n'y songea plus… il n'attachait pas d'importance à de semblables choses! Et moi, chagrine qu'il eût oublié sa promesse, je ne la lui rappelai pas… D'ailleurs, c'était mon anneau béni, consacré, poétisé dans mon imagination, que je regrettais. Un autre, je ne m'en souciais pas !
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».