Après plusieurs jours, et quelques soirées de conversations pendant lesquelles la princesse se montra de plus en plus remarquable par ses connaissances en littérature, et où elle abordait avec une excessive hardiesse les questions les plus ardues, grâce à des lectures diurnes et nocturnes poursuivies avec une intrépidité digne des plus grands éloges, et qui la firent regarder comme une femme supérieure par d’Arthez stupéfait, et incapable de soupçonner que Diane d’Uxelles lui répétait le soir ce qu’elle avait lu le matin, comme font beaucoup d’écrivains; elle essaya de se retrouver sur le terrain des confidences, d’où son amant s’était prudemment retiré.
Et il sondait en lui-même son amour, et il le trouvait infini.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre de l'ouvrage : « Scène de la vie parisienne ». Le chapitre VI est intitulé « Les préparations du mensonge. ». Le chapitre VII est intitulé « Confession d'une jolie femme. ». Dédicace : Dédié à mon ami Théophile Gautier. Remarque de clôture : « (La fin à demain.) ».