Projet de loi (Un) - Feuilleton 3

Journal:
Date du feuilleton: 
01 avril 1837
Première phrase du feuilleton: 

Le soir de cette journée, un corps de douaniers gravit la montagne qui était située en face la maison de l'Esperou; lorsqu'il eut atteint à peu près les deux tiers de la hauteur, Jean disposa ses hommes de manière à surveiller tous les sentiers qui conduisaient d'Espagne en France, et leur ordonna de ne quitter leur poste sous aucun prétexte, même quand ils entendraient le bruit d'un engagement; il donna pour raison à cet ordre qu'il arrivait souvent que les contrebandiers dirigeaient vers certains endroits une mule ou deux chargées de marchandises de peu de valeur, et que tandis qu'on les saisissait au milieu d'une résistance adroitement calculée pour attirer le concours de tous les surveillants, ils faisaient passer en d'autres points le véritable convoi de contrebande.

Dernière phrase du feuilleton: 

Le moribond répondit d'une voix éteinte : - J'ai sauvé ma femme et mes enfants; car je serai mort dans le délai voulu par la loi. Quelques minutes après, il expira.

Remarques: 

Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton ». Sous-titre : « Troisième et dernière partie ». Aucune remarque de clôture.