Huit heures sonnaient au clocher de Saint-Victor, lorsque la porte de la cellule de Pierre du Pelletier s'ouvrit doucement : le moine parut le premier, une lanterne allumée à la main; il l'éleva en l'air, pour que la clarté se projetât le plus loin possible dans les ténèbres du corridor, que personne n'avait traversé depuis la chute du jour; il écouta, l'oreille tendue, et ne distingua aucun bruit qui annonçât la présence d'un des habitans de l'abbaye : tous étaient renfermés dans leurs cellules, et dormaient jusqu'au coup de cloche de matines.
- Je suis, en vérité, fort innocent de meurtre ! mais qu'importe ! pour vous posséder, Angélique, je n'eusse pas hésité à commettre un crime… - Oh ! ne dites pas cela, Claude, vous me faites trembler ! Et ils se mirent à hâter le pas.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre IX est intitulé « Le coup d'épée. ». Nom de l'auteur écrit ainsi dans l'ouvrage : « Paul Lacroix (bibliophile Jacob) ». Remarque de clôture :
« (La suite à demain.) ».