La grosse cloche de Notre-Dame sonnait un glas funèbre, et par intervalles les petites cloches tintaient à la fois, comme pour répondre à cet appel de mort : c'était l'amende honorable de l'athéiste que la lugubre sonnerie annonçait aux bons chrétiens de la capitale.
Pierre du Pelletier s'était fait poète pour ne pas cesser d'être paresseux, et il vécut ou sommeilla jusqu'en 1680, écrivant et enluminant des manuscrits pour ne pas mourir de faim. - Il me semble que je vais m'éveiller dans l'éternité ! dit-il en souriant, à son dernier soupir, les yeux déjà fermés pour toujours.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre XXI est intitulé « L'amende honorable. ». Nom de l'auteur écrit ainsi dans l'ouvrage : « Paul Lacroix (bibliophile Jacob) ». Remarque de clôture : « FIN. ».