Le palais Pitti, résidence habituelle du grand-duc, est situé comme notre Luxembourg, avec lequel il a quelque ressemblance, de l'autre côté de l'Arno. On s'y rend par le Pont-Vieux, en longeant un corridor que le grand-duc Côme, dans son amour de l'antiquité, fit faire sur le modèle de celui qui, sur la foi d'Homère, unissait le palais d'Hector au palais de Priam.
C'est à ce fils que commence la décadence de la maison des Médicis; nous l'avons vu naître avec Jean de Médicis, grandir avec Côme le père de la patrie, fleurir, avec Laurent-le-Magnifique, atteindre son apogée sous Côme, demeurer respectée et puissante avec François et Ferdinand; nous allons maintenant la voir décliner rapidement avec Côme II, Ferdinand II, Côme III et Jean Gaston, dans la personne duquel elle devait enfin s'éteindre, et disparaître non-seulement de l'horizon politique, mais encore de la surface de la terre.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Cet extrait est intitulé « Le palais Pitti. ». Remarque de clôture : « (La suite à après demain.) ».