Comme on le pense la joie fut grande au palais Pitti; mais cette joie fut bientôt balancée par les dissensions domestiques qui ne faisaient qu'augmenter entre les deux époux; enfin les choses en arrivèrent à ce point, que le grand-duc attribuant toutes les querelles à la présence et à l'influence des femmes françaises que la princesse avait amenées avec elle, les renvoya toutes à Paris avec une suite convenable et de riches présens, mais enfin les renvoya.
De cette façon le voyageur pourra comparer le passé au présent, les anciens maîtres aux nouveaux, la Toscane d'autrefois à la Toscane d'aujourd'hui, et cette comparaison nous épargnera, vis-à-vis la grande maison de Lorraine; qui a succédé à la grande maison des Médicis, un éloge que l'on pourrait prendre pour une flatterie, quoiqu'un peuple tout entier serait là pour dire que nous sommes encore restés au-dessous de la vérité.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Cet extrait est intitulé « Le palais Pitti. (Suite.) ». Remarque de clôture : « (La suite à prochainement.) ».