Le chapitre I est précédé par les remarques suivantes : « En écrivant nos Souvenirs d'un Zouave, nous n'avons d'autre prétention que de peindre l'armée telle qu'elle est, les combats tels qu'ils sont. La plupart de nos historiens, étrangers à l'art militaire, ont réussi à raconter les batailles à grands traits, mais ils n'ont pu vivifier et colorer leur récit; ils n'ont pas fait des tableaux de guerre, mais des esquisses sêches et très-incomplètes; profondément dédaigneux des détails, ils n'ont pas décrit la physionomie réelle des champs de bataille; peu soucieux des anecdotes, ils n'ont pas consigné celles qui peuvent, mieux que toute description, peindre le soldat, ses moeurs et sa façon d'être. Nous avons la modeste ambition de contribuer à combler, dans une modeste proportion, une grande lacune en racontant tous les faits intéressants que nous savons sur nos intrépides soldats de Crimée, d'Afrique, d'Italie, de Chine et du Mexique. Puisse notre exemple encourager nos camarades à publier leurs souvenirs; ils aurant fourni des matériaux précieux aux historiens de l'avenir ! ». Le chapitre I est intitulé « Le fort Hamza ». Remarque de conclusion : « La suite au prochain numéro ».