Dans les premiers jours du mois de juin 1810, au retour d'un voyage que Napoléon et Marie-Louise avaient fait en Belgique, il y eut à Paris, à l'occasion de leur mariage qui avait été célébré deux mois auparavant, une suite des fêtes dont les plus remarquables furent sans contredit celles que la ville de Paris offrit à LL. MM. à l'Hôtel-de-Ville, et celles qu'elles acceptèrent de l'armée représentée par les maréchaux, à l'École-Millitaire.
La présence inattendue de l'empereur, revêtu de son costume populaire, à la lueur des décombres embrasés, dont la teinte livide éclairait la figure ordinairement si pâle, mais si calme dans le danger, produisit sur la foule un effet électrique : ce fut comme une fantastique apparition.
Publié dans la rubrique « Feuilleton. » Cet extrait est intitulé : « Le bal, l'incendie et le boulet de canon. » Remarque de clôture : « (La fin à demain.) »