Le marquis de Cretté souffrait toujours beaucoup de son poignet, ce qui ne l'avait pas empêché de faire deux ou trois visites du matin, afin de dérouter les gens qui auraient entendu dire qu'il s'était battu et qu'il était blessé.
Aussi, le chevalier se désespérait, et ne voulait entendre à aucune consolation, refusant toutes les parties que lui proposaient ses amis pour le distraire, et passant son temps dans la chambre de la Herse-d'Or, à écrire à sa mère, ou à faire des élégies à Constance; ajoutons que pour dernière fatalité, avec la mélancolie, le goût des vers lui était venu.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre de l'ouvrage : « Deuxième partie. » Le chapitre III (Suite) est intitulé : « Comment le chevalier d'Anguilhem fit connaissance avec le fils de l'Indienne et de quel caractère il le trouva. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »