Il fallut que Roger se rappelât à la fois toutes les douleurs qu'il avait souffertes, tous les affronts qu'il avait essuyés, toutes les hontes qu'il avait bues, pour qu'il ne sautât point dans la chaloupe au dernier appel de la voix mourante de Sylvandire, et qu'il ne l'arrachât point aux mains de ces hommes.
A chaque pas du chemin, il trouvait un regret ou un remords; derrière chaque buisson, il craignit d'apercevoir Sylvandire et pleurait de ne plus voir Constance.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Sous-titre de l'ouvrage : « Troisième partie. » Le chapitre VI (Suite) est intitulé : « Comment Roger et Sylvandire firent un charmant voyage en Provence et de ce qui s'ensuivit. » Le chapitre VII est intitulé : « Comment le chevalier d'Aguilhem apprit que son père n'avait pas remis à Mlle de Beuzerie la lettre dans laquelle il lui rendait sa liberté, et ce qui s'en était suivi. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »