Heureusement pour le chevalier Roger Tancrède, qu'à cette époque les veillées, même celles de Pâques, n'étaient pas longues : à minuit tous les convives se séparèrent, les uns, et c'étaient les plus voisins, pour regagner leurs manoirs, soit à pied, soit à cheval, les autres, et c'étaient les plus éloignés, pour se retirer dans les appartemens que le baron et la baronne, dans l'abandon de leur antique hospitalité, avaient mis à leur disposition.
Le baron et la baronne échangèrent un coup d’œil qui voulait dire : - Diable! diable! il paraît que la chose ne marche pas sur des roulettes.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre III est intitulé : « Comment le chevalier d'Anguilhem, s'étant aperçu qu'il avait un coeur, voulut s'assurer que Mlle de Beuzerie en avait un aussi. » Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »