L'invention de la souricière ne date pas de nos jours; dès que les sociétés, en se formant, eurent inventé une police quelconque, cette police à son tour inventa les souricières.
Mais, au bas de l'escalier, d'Artagnan se souvint qu'il avait oublié sa canne : en conséquence il remonta précipitamment, rentra dans le cabinet, d'un tour de doigt remit la pendule à son heure pour qu'on ne pût pas s'apercevoir, le lendemain, qu'elle avait été dérangée, et sûr, désormais, qu'il y avait un témoin pour prouver son alibi, il redescendit l'escalier et se retrouva bientôt dans la rue.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Cet extrait fait partie de la « Première partie » du roman. Chapitre X est intitulé « Une Souricière au dix-septième siècle. » Remarque de clôture: « (La suite à après-demain.) ».