La désolée de tout à l'heure, si heureuse à présent, aurait senti une contraction douloureuse succéder à l'épanouissement de son cœur, s'il lui avait été possible de remarquer le froncement de sourcils de maître Dornig et la soudaine pâleur qui couvrit le visage de sa tante alors qu'elle se présenta devant ceux-ci en leur disant : - C'est moi, je suis Rose Himmel, votre petite-nièce.
La jeune fille comprit alors pourquoi elle avait été ainsi accueillie dans la maison de son oncle. Frappée de terreur à l'idée de son isolement, elle tomba à genoux, les deux bras tendus vers la baronne.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre II est intitulé « Les parens. ». Remarque de clôture : « (La suite à demain.) ».