En descendant de l'église de Saint-Mathieu, nous retrouvâmes heureusement notre speronare dans le port de Salerne. Nous nous étions informés des moyens de nous rendre à Amalfi, et nous avions appris qu'une voiture, fut-ce même un calessino, ne pouvait nous conduire que jusqu'à la Cava, et qu'arrivés là il nous faudrait faire cinq ou six milles à pied pour atteindre Amalfi, qui, communiquant habituellement par mer avec Sarlerne, sa voisine de gauche, et Sorente, sa voisine de droite, a jugé de toute inutilité de s'occuper de la confection d'un chemin carrossable.
Dieu garde donc de tout malheur; le joli petit speronare qui navigue de Naples à Messine, sous l'invocation de la Madonne du pied de la grotte.
Le feuilleton est publié dans le rez-de-chaussée dans la rubrique « Feuilleton de La Presse ». Le chapitre est intitulé « Retour. » Sous-titre du chapitre : « Amalfi, voyage en calessino, arrivée à Naples. ». Remarque de clôture : « FIN. ».