Au fond d'un antique et vénérable hôtel, situé dans l'une des rues les plus silencieuses de Toulouse, l'une de ces rues sur lesquelles semble planer en tout temps le sombre esprit des Capitones passés, présens et à venir, un jeune homme de vingt-huit à trente ans, de haute taille, l'oeil vif, l'air martial, la moustache et la chevelure notres (sic), était assis sur un sofa, auprès d'une blonde et charmante créature dont il tenait les mains amoureusement pressées dans les siennes.
- Ah! monsieur le comte de Livry, vous voilà tout confus, et je devrais vous en vouloir de ne m'avoir pas même fait part de votre mariage; mais, vous le savez, je suis sans rancune, moi; allons, remettez-vous, je vous permets de m'embrasser.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle ». Remarque de clôture: « (La suite à demain.) ».