Le vent qui soufflait avec violence avait rendu tout secours inutile; en moins d'une heure l'incendie avait tout dévasté; il ne restait plus rien de la villa que les quatre murs noircis et brûlants autour d'une immense fournaise.
Quand il se fut éloigné, Flérida dit à la duègne de se retirer, et ferma au verrou la porte de sa chambre; ensuite, elle se traîna jusqu'à un petit cabinet pratiqué dans l'épaisseur du mur; c'était là qu'elle tenait ses joyaux, et micer Bonifacio lui laissait la clé de ce trésor, qu'il prenait plaisir à augmenter sans cesse; elle ouvrit d'une main tremblante la porte doublée en fer, et déposa au fond d'un coffret de laque la masque de cire de la Fabiana; puis elle vint s'agenouiller au pied de son lit, et là, le front courbé, les yeux baignés de larmes, elle se mit à prier Dieu.
Publié au rez-de-chaussée du journal. Chapitre VII est intitulé « Le Masque de cire. » Remarque de clôture : « (La fin à demain.) »