Romuald le braconnier - Feuilleton 1

Date du feuilleton: 
26 août 1841
Première phrase du feuilleton: 

L'horloge du village a frappé minuit, et le dernier frémissement de la cloche ne s'est point encore perdu dans le lointain, que Romuald se soulève péniblement, secoue son épaisse chevelure, passe la main dans sa barbe noire, et quitte avec précaution le grabat sur lequel il avait à peine eu le temps de trouver un peu de repos : il s'approche de l'âtre, découvre quelques lisons qu'il réunit, et dont la flamme jette beintôt dans sa chaumière une lueur vacillante et douteuse qui suffit à peine à laisser voir ses misérables ornemens.

Dernière phrase du feuilleton: 

Les prisons, que la civilisation tant vantée de notre époque, n'a point encore purifiées, parce que les hommes de la loi fantastiques de texte, n'ont voulu connaître que le mot écrit dans leurs codes; et que ce mot fatal confond tout : l'assassin pour lequel le gibet se dresse, et le prévenu qui doit entendre proclamer son innocence et retrouver sa liberté.

Remarques: 

Publié au rez-de-chaussé du journal. Remarque de clôture : « (La suite à un prochain numéro.) »