Le comte Duriveau, dans son entretien avec ses futurs commettans, redoublait d'amertume et de violence; car la conversation, d'abord politique, était ensuite presque naturellement tombée sur un sujet qu'il n'abordait jamais sans une animosité passionnée : Le mépris et l'aversion que lui causaient les vices de classes pauvres.
Le comte avait à peine prononcé ces mots, que Martin, poussant un cri d'effroi, s'élança vers le comte, qu'il repoussa rudement, sauta d'un bond pas dessus le mur d'appui haut de quatre pieds environ, tomba au milieu du massif où s'était tapi le braconnier, et, de cet endroit, presque au même instant, un coup de feu retentit dans les ténèbres.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Cet extrait contient les pages 73-76 du roman et fait partie de l’Introduction (Deuxième partie). Chapitre III est intitulé : « Le Café. »