Je le confesse, au mépris que m'avait d'abord inspiré la bassesse des goûts de M. de Montbar, succéda un redoublement de commisération; je n'excusai pas cette bizarre dépravation; mais, ainsi qu'il le disait, je la compris, je compris même, si hideuse qu'elle fût, l'espèce de poésie particulière à de pareils contrastes; je sentis l'attrait que ces alternatives devaient offrir à un homme dès long-temps blasé, quoique jeune, sur les distractions creuses, monotones, d'une opulente oisiveté.
- A Paris, poste restante… mettez vos lettres au nom de… de… M. Pierre… je suppose, et je vous répondrai.
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Constitutionnel » de manière qu’on peut le plier pour en faire un livre. Cet extrait contient les pages 433-436 du roman et fait partie de « Mémoires de Martin » (Quatrième partie). Chapitre IV est intitulé : « Journal de Martin (Suite). »