Ce chapitre de mon voyage est dédié aux jeunes Français qui se croient obligés de se promener durant cinq ans à Paris, depuis l'amphithéâtre de Clamart jusqu'aux fauteuils en jonc de la Bibliothèque royale, avec un gros livre sous le bras droit, et depuis le Jardin-des-Plantes jusqu'au cirque des Champs-Élysées, avec une petite grisette pendue au bras gauche, sous le prétexte national d'être plus ou moins quelque jour l'aigle d'un barreau, la providence d'un hospice, la fleur d'une littérature, l'œil du notariat, l'élite du parquet, l'honneur de la magistrature, le modèle des huissiers, l'exemple des familles, la gloire des époux, l'orgueil d'une cité, le guide des humanistes et le flambeau de l'enseignement.
Il était sept heures du soir, nous nous embrassâmes, en criant : Vivalleralleralleralleraaaaa!
Publié dans la rubrique « Feuilleton du Siècle. » Chapitre XIII est intitulé : « L'Université de Heidelberg. » Remarque de clôture : « (La fin à demain.) »