Il était à peu près midi, lorsque Henri de Guise, ce beau et charmant gentilhomme, dont on disait à la cour de France que les autres princes semblaient de la canaille à côté de lui, arriva devant le tourjon des Carmes, conduit par Carniole, Angelo, l'élu du peuple Arpaya, et une foule immense d'hommes, et femmes et d'enfans, qui jetaient des feuillages sur les pas de son cheval, et qui brûlaient de l'encens au devant de lui.
Le duc accepta l'invitation de Gennaro de la façon la plus gracieuse, bien décidé qu'il était à surmonter le dégoût que lui inspirait ce misérable et tout son entourage, jusqu'à ce qu'il eût pu prendre un parti sur la conduite qu'il devait tenir.
Publié dans la rubrique « Feuilleton de La Presse. » Cet extrait fait partie du premier volume. Remarque de clôture : « (La suite à demain.) »